Comment notre jeu de rôle sur les femmes favorise les discussions sur la masculinité

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J'ai beaucoup de retard à rattraper depuis la Gen Con [une des plus grandes conventions ludiques des USA (NdT)], comme rassembler mes notes sur mon expérience d’intervenante (1) à cette convention et pouvoir écrire en détail à ce sujet - car ce fut une expérience extraordinaire. Mais aujourd'hui, je voulais prendre le temps de réfléchir à certaines conversations passionnantes que j'ai eues sur la masculinité, inspirées par The Watch [La Garde (NdT)], le jeu de rôle low-fantasy - que je suis en train de co-créer avec Andrew Medeiros - sur des femmes et personnes fem qui se battent pour reprendre leur patrie occupée par une menace nébuleuse appelée l’Ombre.

NdT : Dans les terminologies queers, le terme « fem » est un diminutif pour dire « une personne qui s’identifie comme féminine », peu importe son identité de genre. Cela désigne donc toute personne ayant (et revendiquant) des comportements perçus comme féminins.

Qu’est-ce que The Watch ? Alors pour entrer un peu plus dans les détails, voici comment je le décris habituellement.

The Watch est un JdR low-fantasy qui met en scène des femmes (et des personnes fem) qui se battent pour reprendre à l'Ombre leur patrie. L’Ombre est une menace, sombre et empreinte de sorcellerie qui a le pouvoir de posséder les hommes et de les utiliser pour ses propres objectifs violents. Tant de choses ont été perdues au profit de l'Ombre : des terres, des êtres chers et des traditions. Mais votre peuple s'est rassemblé, toutes celles capables de résister à l’Ombre constituent désormais une force de combat, appelée La Garde.

La victoire sur l'Ombre n’a jamais été en doute ; mais vous jouez à The Watch pour découvrir combien cela coûtera à votre personnage.

Le jour de la défaite finale de l'Ombre, qui diriez-vous, aurait dû se tenir à vos côtés ? Parmi vous, qui brûlera vite et fort, et qui se mettra à l’abri et survivra pour voir le bout ?

The Watch est un jeu de rôle Propulsé par l'Apocalypse [PbtA grog (NdT)], c'est-à-dire qu'il utilise le système d'Apocalypse World, mais avec une tonne de bidouillages, de modifications et d'innovations. [The Watch était en bêta-test au moment de l’écriture de cet article, il est maintenant foulancé et publié (NdT)].

membres de la Garde encerclées par des ennemis

Couverture originale du JdR The Watch

À nous deux, nous avons organisé pas moins de sept sessions de The Watch. Je suis très enthousiaste parce que les personnes qui y ont joué étaient, en écrasante majorité, de genre masculin (30 joueurs sur 35 au total, si vous aimez les chiffres). Certes, il y a toujours un risque que les choses aillent un peu de travers quand on a une majorité d'hommes jouant des personnages féminins (I) (surtout dans une partie de convention où l’engagement personnel tend à être moindre), mais les hommes qui y ont joué étaient très impliqués dans la prémisse [la proposition ludique (NdT)] : ce qui fut vraiment gratifiant ! Surtout si l'on considère la difficulté que j'ai eue à intéresser des joueurs à The Starlit Kingdom (en), qui est aussi en quelque sorte explicitement au sujet des femmes.

forteresse décrépie la nuit, éclairée par un claire de Terre

Couverture du JdR The Starlit Kingdom

Et bien sûr, il aurait été appréciable d'avoir plus de femmes autour de la table. Les deux parties que j'ai menées comptaient cinq joueurs masculins, et je me sens toujours plus à l'aise lorsque je ne suis pas la seule femme à la table. Mais, grâce à cette adorable petite règle appelée « Résister à l'Ombre », il y a une chose assez merveilleuse qui se produit avec The Watch lorsque vous avez beaucoup d'hommes à la table.

Les joueurs et joueuses doivent faire un jet de Résistance à l’Ombre « lorsque [leurs personnages] ouvrent leur cœur à l'Ombre en adoptant un comportement toxique ». Ce qui est un reflet de la misogynie intériorisée et des scénarios toxiques que les personnes de tous les genres - et pas seulement les hommes - intériorisent. Mais...

Hé bien… Cher lectorat, sais-tu garder un secret ?

Bien sûr que oui. Je peux vous faire confiance.

Vous voyez, ce que je ne dis jamais quand je mène ce jeu, c’est que l'Ombre est en fait le patriarcat.

À la place, quand je présente ce jeu aux hommes à une table, je ruse à la manière du bonneteau wiki. Je leur dis que l’Ombre est la masculinité toxique et c’est pour cela que les hommes de ce monde sont si vulnérables à l’Ombre : c’est parce que l’idéal du « mec » est ce qui les rend vulnérables à cette influence. Et tout cela est vrai !

Mais j'ai observé, en tenant ce blog et en ayant des conversations avec des hommes dans d'autres milieux féministes, qu’attaquer la masculinité toxique peut plus facilement mener les hommes à discuter du patriarcat. Il peut y avoir un réflexe défensif lorsque les conversations portent directement sur le patriarcat, un réflexe qui consiste à dire : « pas moi – ce sont d'autres hommes », parce qu'il est difficile d'admettre qu'une partie essentielle de son identité nous rend complice du mal fait à d'autres. Je trouve que le fait de qualifier un comportement de « masculinité toxique » peut rendre certains hommes beaucoup plus réceptifs, parce que cela évoque mieux la façon dont les idées toxiques de la virilité sont personnellement nuisibles. En d'autres termes, certains hommes sont beaucoup plus disposés à accepter que des attitudes inconscientes poussent à se faire du mal à soi-même, qu'à accepter que ces mêmes attitudes les amènent à faire du mal aux autres (III).

Ainsi, quand je commence la partie, je lis quelques paragraphes d'introduction à l’univers, pour expliquer le monde et le contexte. Puis je dis aux joueurs quelque chose comme « et alerte spoiler : l'Ombre est la masculinité toxique ». Les gens acquiescent, nous passons à autre chose et nous nous mettons à jouer, puis je m'assois et je guette si quelque chose de tordu ou toxique survient. Et quand les hommes sont plus nombreux à la table, il y a de fortes chances que je dise à quelqu'un de « Résister à l'Ombre » au moins une fois (II) – ce que j'adore !

Mon exemple préféré issu de la Gen Con, c’était pendant la première séance que j'ai menée. J'avais sélectionné et imprimé un tas de photos pour que chaque joueur.euse puisse choisir une image pour leur personnage. L'une des photos était celle-ci-dessous pinterest , que j'avais prévu de mettre de côté pour une méchante sorcière - mais j'ai oublié [de la retirer] et un joueur l'a choisie pour se créer un personnage ‘super étrange’.

portrait de la sorcière "louche"

Ainsi, lorsque j'ai présenté le personnage de la sorcière et que je l'ai décrite d'une manière très semblable - peau blanche comme de la porcelaine, cheveux blancs - l'un des autres joueurs a immédiatement sauté sur l'occasion. Son personnage a commencé à agir de manière suspecte, puis a recruté les autres PJ pour l'aider à coincer le PJ bizarre - après quoi ils ont commencé à essayer de faire subir un interrogatoire à la pauvre femme.

Je me suis alors penché en avant et l’interrogeai : « donc, pour être clair, tu demandes à tes camarades de t'aider à contrôler son comportement… à cause de son apparence ? ». Le joueur en question a reconnu que c'était un résumé exact, alors j'ai dit : « Formidable. C'est super toxique. Fais un jet de Résistance à l'Ombre s’il te plaît. » Le joueur a eu l'air surpris pendant une seconde, puis il a acquiescé et a fait le jet, et ensuite nous avons eu une conversation assez cool à ce sujet !

Un autre exemple notable s'est produit il y a quelques mois, alors que je menais (toujours lors d'une convention) et qu'un PJ - joué par un type qui semblait avoir une vingtaine d'années - a défié au combat un autre PJ (joué par Andrew, en fait). Ils ont donc commencé à se mettre en position de combat, avec toutes sortes de postures machistes pour divertir le public de PNJ qui les entourait. Une fois de plus, je suis intervenue avant que les choses n'aillent plus loin. « Hé, les gars ! Vous êtes en train de vous lancer dans un concours de bites comme des machos, c'est n'importe quoi. Faites un jet de Résistance à l'Ombre ».

Là aussi, j'ai eu droit à des regards surpris, suivis de hochements de tête approbateurs. Les dés furent lancés et nous avons ensuite eu une très bonne conversation sur la posture machiste et sur la différence entre l’établissement de liens entre hommes via les insultes et la création de liens via une véritable intimité émotionnelle. C'est au cours de cette conversation que Andrew a déclaré que ce jeu - que nous avions créé pour raconter des histoires sur les femmes - lui avait appris des choses très intéressantes sur ce à quoi la masculinité toxique ressemble. Ce qui reflète mon expérience dans une certaine mesure.

Il est évident que je ne pourrai jamais comprendre pleinement ce que signifie l'expérience de la masculinité toxique en tant qu'homme. Mais à force de mener tant de fois à ce jeu, et à travers ces conversations, j'ai une meilleure idée de ce à quoi cela ressemble. Ce qui signifie qu'en tant que MJ, j'arrive de mieux en mieux à utiliser The Watch pour susciter ces moments d'introspection et de réflexion sur le patriarcat et la masculinité toxique, et sur la façon dont ils façonnent nos interactions. Et c'est passionnant ! C'est un sentiment merveilleux, en tant que personne créatrice de JdR, d'être capable de mener son jeu de manière à ce que les gens s'amusent, tout en apprenant à voir sous un angle différent quelque chose qui est d’habitude inconscient.

C'est également un sentiment agréable d’écrire un jeu destiné à mettre en lumière un problème donné, et de finalement, en apprendre plus que vous ne l'auriez imaginé. L'un des grands avantages dans la création de jeux de rôle est qu'ils sont structurés comme une conversation. Ils ne fonctionnent bien que lorsque tout le monde parle et écoute à tour de rôle, et que tout le monde reste ouvert et réceptif à l'expérience vécue et aux autres participants. Cette sorte d’ouverture d’esprit implique que, quand vous jouez avec quelqu’un qui approche des problématiques familières différemment, cela permet de donner un nouvel éclairage à des concepts surannés.

Et tout cela n'est qu'une des nombreuses raisons pour lesquelles j’adore travailler sur ce jeu ! Développer un jeu qui vous demande de raconter des histoires d'aventures militaires héroïques mettant en scène des femmes et des personnes non-binaires est exaltant. Et écrire un jeu qui encourage le contenu queer m’enthousiasme ! Et travailler enfin sur un jeu auquel les gens ont vraiment envie de jouer, contrairement à mes trucs bizarres et durs comme Autonomy, c’est top ! Sérieusement. The Watch est déjà tellement bon, et il n'est même pas encore terminé. J'ai hâte de voir ce qui va se passer et quelles conversations géniales il va inspirer par la suite.

Article original : How our game about women is inspiring conversations about masculinity

(mise à jour 2020) NdA : je dois signaler qu’Andrew Medeiros m'a maltraité.e émotionnellement (ainsi que d'autres victimes), qu'il est un prédateur et un manipulateur. Vous pouvez lire mon témoignage (en). Je ne souhaite pas que l'on croie que je fais la promotion de ses jeux ou garantisse sa réputation.

Sélection de commentaires

Jewelfox

J'allais demander si l'Ombre considérait les femmes trans [Les femmes trans sont des femmes qui ont été assignées hommes à la naissance wiki (NdT)] comme des femmes ou des hommes, parce qu’il existe des éléments de fantasy [p.ex. des sorts (NdT)] qui ont des effets différents selon le genre, ce qui est problématique pour les personnes non-conventionnelles (sic). Puis j'ai vu ton explication et je me suis dit : « ok ouais, je vois où vous voulez en venir ». Il semblerait alors que toute personne qui adopte ce genre de comportement doit faire un jet de « Résister à l’Ombre », parce que c'est la façon dont les joueurs masculins sont socialisés, toute personne qui ne se déclare pas sous identité de genre féminine est plus susceptible [de se retrouver à se comporter de façon toxique].

J'aimerais cependant savoir comment La Garde recrute ? Quels sont ses critères en matière de genre ?

Réponse de [Ash]

L'Ombre regarde ce qu'il y a dans votre cœur. Les femmes transgenres peuvent donc faire partie de La Garde, mais pas les hommes transgenres. Faire autrement reviendrait à dire que l'identité transgenre n'est pas réelle, ce qui serait épouvantable. Les identités trans se sont donc révélées beaucoup plus « faciles » à gérer que les identités non-binaires. J'ai opté pour les femmes et toute personne d’identité de genre féminine comme critère, mais qu’est-ce que c'est délicat (2) !

thedoctorwho

Il se peut qu'un élément fondamental de l’univers m'échappe, mais comment l'Ombre décide-t-elle de qui peut ou ne peut pas faire partie de La Garde ? Je croyais que La Garde s'opposait à l'Ombre ?

Réponse de Orangeslink

L'Ombre ne « décide » que dans la mesure où La Garde est en première ligne pour combattre les forces de l'Ombre. Comme l'Ombre peut posséder des hommes si facilement, il n'y a pas d'hommes dans La Garde. Les détails exacts varient en fonction du groupe de jeu, mais les hommes (restants) sont généralement chez eux - loin des lignes de combat – là où ils sont à l'abri de la menace (enfin, un peu plus à l’abri).

Andrew Medeiros

Dans mes parties de test, j'ai déjà eu des espions de l'Ombre dans les rangs de La Garde ; il s'agissait de femmes d'identités diverses, car n'importe qui peut se perdre dans l'Ombre si on s'y abandonne.

Tous les groupes que j'ai dirigés n'ont pas eu ce thème, car j’ai élaboré différentes options pour l'Ombre. Par exemple, si l'Ombre veut Semer la dissension et la désunion parmi ses ennemis ou Faire en sorte que les hommes servent sans émotion, chacune de ces options aura des conséquences différentes pour l'histoire et les menaces que je lance au groupe. C'est l'un des aspects les plus chouettes de la maîtrise de ce jeu pour moi. Je peux personnaliser l'Ombre pour qu'elle corresponde à mes désirs de MJ et aussi pour que les joueurs et joueuses aient une bonne idée de ce qui les attend.

En gros, La Garde accepte toute personne qui s'identifie comme n'étant pas un homme et qui semble capable de résister à l'emprise de l’Ombre. Si vous voulez avoir des agents parmi ces personnes, ce peut être n'importe qui, du moment que cela corresponde à votre histoire telle qu'elle a été établie.

J’espère que ça t’aide :)

Cirsova

Est-ce que La Garde exclut les hommes trans ?

Réponse de Ash

Par nécessité, oui. Si vous dites que l’identité d’une femme trans est réellement celle d’une femme, et qu’elle a sa place dans la Garde, alors on ne peut pas dire le contraire et qu’un homme trans peut servir dans la Garde.

(…)

Je dois dire que j’ai trouvé que ce commentaire était vraiment perturbant. Si nous créons une histoire fantastique sur un monde qui n'existe pas, pourquoi la remise en question de ce qui constitue une "vraie" identité de genre doit-elle faire partie de ce monde ? Si nous créons un monde où une force surnaturelle appelée l'Ombre a le pouvoir de posséder les gens et de les faire agir contre leur volonté, pourquoi ce monde DOIT-il reproduire l'invalidation des identités transgenres qui existe dans notre monde ?

Dans ce jeu, il y aura TELLEMENT de moyens astucieux offerts aux MJ pour déstabiliser leurs joueuses et leurs joueurs. Y compris, par exemple, tous les trucs sournois que j'ai décrits dans ce même article sur la façon de piéger vos joueurs pour qu'ils parlent du patriarcat sous un angle critique. Il y a aussi des règles pour révéler des secrets aux mauvaises personnes, mettre les personnages en mauvaise posture, faire en sorte que les personnages deviennent les ennemis de PNJ puissants, faire en sorte que les personnages soient pris entre des factions politiques puissantes... Pourquoi la toute première question doit être « comment puis-je utiliser ce jeu pour invalider les identités de genre trans et queer ?

Kim

Excellent travail d’avoir créé un jeu qui suscite une réflexion personnelle chez les joueur.euses et les MJ. On en veut plus !

Dans votre jeu, y a-t-il des comportements masculins positifs qui sont reconnus, ou des voies de rédemption pour les PNJ de l'Ombre ? Y a-t-il des comportements féminins toxiques, sont-ils également testés par l'Ombre ?

Réponse de Ash

En ce qui concerne la première question, non, pas vraiment ? Le fait que vous jouiez des femmes et des personnes non-binaires fem dans un environnement où les hommes ont été mis en retrait signifie que – dans le meilleur des cas – les hommes sont des personnages secondaires. Ils ne sont tout simplement pas assez importants.

Et le comportement toxique, nous l'appelons tout simplement comportement toxique. La médisance et la méchanceté féminine vous exposent tout autant que jouer à ‘qui a la plus grosse’... :)

catstronaut

Ça a l'air génial. J'espère cependant que vous aurez des exemples clairement définis de toxicité dans les règles ! Je peux imaginer que les gens y jouent et ne comprennent pas ce que la toxicité est censée être, et qu'ils rejettent complètement les règles de toxicité parce qu'elles n'entrent jamais en jeu. Mais j'imagine que ce serait difficile à faire, puisque c'est un peu le but principal ?

Quoi qu'il en soit, bravo !

(1) NdT : Ash Kreider fut invitée d'honneur de la GenCon, dans un programme de mise en avant de créateurs et créatrices de jeux. [Retour]

(I) NdA : il y a quelques années, j'ai organisé une partie du JdR Zombie Cinema (en/fr) où des potes jouaient des femmes : c’étaient les pires personnages du monde, les plus stéréotypés de manière réductrice, et c'était tout simplement pénible. [Retour]

(II) NdA : et c'est compréhensible. Les privilèges nous font croire que nous ne sommes pas complices du mal que nous causons, et même lorsque nous voyons le mal, ils nous font croire que nos intentions (je ne voulais pas te blesser) comptent plus que le résultat final (je t'ai fait du mal). [Retour]

(III) NdA : ce n'est pas parce que les hommes sont ignorants ou malveillants ! Simplement parce que les hommes ne sont pas habitués à effectuer le travail émotionnel nécessaire au maintien d'une dynamique de groupe non toxique et que les femmes sont généralement conditionnées par la société à croire qu'elles doivent prendre en charge – par - défaut cette charge émotionnelle. [Retour]

(2) NdT : C’est d’autant plus délicat que de nombreux témoignages d’hommes trans (les hommes trans sont des hommes qui ont été assignés femmes à la naissance) attestent qu’ils ne se sentent pas partager la ‘culture’ masculine, beaucoup n’ayant pas eu une éducation de ‘petit garçon’. Beaucoup parlent cependant d’insultes, de harcèlements et de questionnements psychologiques. Hommes, mais queers, subissant la ‘masculinité toxique’ d’une façon différente des femmes et fem. Des hommes qui ont, généralement, grandi en subissant cette toxicité plutôt qu’en l’assimilant. [Retour]

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